lundi 10 octobre 2011

UN ETE BRULANT, Philippe Garrel, 2011

Bon, je m'étais dit un soir par semaine ce sera cinéma. C'est pas encore ça. Mais je ne perds pas espoir!

Ce soir, j'ai vu "Un été brulant". Pas transportée.
C'est étrange parce-que, je ne peux pas me dire que je n'ai pas aimé, et pourtant, je n'ai absolument pas été touchée.
 Quelques très beau plan.
Mais le jeu des acteurs ne m'a pas convaincu. Si ce n'est Louis Garrel. Mais je ne sais pas si ça peut entrer en compte dans mon jugement très subjectif. Peut-tre un peu trop concernant Louis Garrel que j'apprécie particulièrement.
Alors bon.
Je ne sais pas. C'est comme si j'avais été déçue de m'être trop attendue à ce que pourrait être le film.
Enfin.
Peut-etre que le déchirement ne m'as pas paru assez marqué, peut-etre qu'au final, j'aurais voulu que la souffrance des personnages soit plus marquée.
Peut-etre.
Ou peut-tre que ce n'était pas la bonne période pour moi pour voir ce film.

Kanaillou

mercredi 21 septembre 2011

RESTLESS, Gus Van Sant, 2011

Il y a ce plan, plan serré, légèrement en plongée sur leur deux visages, front contre front. Ce plan qui les isole et les emmène hors de tout lieu. De tout temps.
Loin. Etre autre part.
C'est un peu ça en fait. Ou peut être, être au plus proche de la vie, savoir que, quelque part, après, il y a cet effrayant inconnu, vide de tout.
Alors espérer une minute de plus à chaque moment, le temps d'être préparé.
Aller au delà de la souffrance, de la tristesse. Dépasser l'aspect angoissant de la mort pour se retrouver à s'aimer, le temps de quelques mois, de quelques instants partagés assis sur un banc, au bord de l'eau.
Voir ce que personne d'autre n'aurait l'idée d'observer. S'attacher au rationnel, pour se rassurer. Se convaincre du peu d'importance de la vie humaine, au final, dans l'Histoire, celle qui nous échappe, celle avec un grand H.
Affronter les douleurs enfouies, évitées jusqu'alors parce-que leur violence nous agrippe et nous hante. Puis, les accepter.
Les accepter pour sourire et sentir que la vie continue.

Enoch est allongé sur le sol, il dessine les contours de son corps à la craie, sur le béton.
LE premier plan du film, en plongée nous immisce dans les recoins les plus intimes de ce jeune homme.Il nous initie à la souffrance, à la façon dont il s'enferme à l'intérieur de sa douleur.

Impossible de ne pas penser à "Harold et Maud". Les enterrement, la rencontre. La vie, coûte que coûte, plus forte et plus belle que la mort.
Une histoire d'amour.

Bouleversée par un regard, par le sentiment d'impuissance qui croît au fil des images.
Bouleversée par une fragilité omniprésente.
Emue par ces plans fuyants qui s'enchaînent et qui laissent le temps s'échapper pour finir vides.

Une fin de toute beauté.
Un film sur le deuil, sur l'amour.
Un film sur la vie.

Kanaillou

vendredi 22 octobre 2010

THE SOCIAL NETWORK, David FINCHER, 2010

Presque un an que je n'ai rien écris par ici. Un an que je n'ai pas écris sur les films que je vois. Quand je pense qu je m'étais donné comme objectif un film par semaine.
Enfin.

J'ai été voir hier "The Social Network" et j'ai trouvé le film plutôt bien.
En fait, c'est fou comme c'est effrayant.

Un jeune homme, a priori brillant, mais qui a du mal à créer des liens "sociaux" si l'on peut dire. Tout part de là. Une vengence derrière un écran, c'est tellement plus facile. Des erruers qui s'accumulent et la fabuleuse idée d'une société virtuelle. D'abord juste pour avoir des relations "sociales" avec les personnes de son école, de son campus. Jusqu'au moment où l'on déborde de ce cadre, où facebook va s'implanter un peu partout aux Etats-Unis. Puis ailleurs, dans le monde.
Une fille qui en parle en disant "c'est The Facebook, ça fait à peu près deux semaines que c'est arrivé sur le campus. C'est bizarre ce truc, on devient vite accro , j'y vais cinq fois par jour".
La création de "situation amoureuse" du site qui dans le film s'impose comme une lumière, la dernière touche a mettre au réseau pour que tout le monde s'y retrouve. Il faut pouvoir se ballader avec une pancarte pour que tout le monde sache si on est libre ou pas. Tout se joue là, dans ces relations précises. On se rencontre pour savoir si oui ou non on peut se revoir après. ("s'envoyer en l'air" lance l'un. Et l'autre acquièce.)
Le moment où la vie devient publique "la prochaine étape, c'est le partage de photos. On ira plus à des fêtes comme ça. On ira à des fêtes avec son appareil photo numérique et l'on partagera ce moment en ligne, on pourra le revivre, après, en images!".
Un jeune homme dépassé par le monstre qu'est devenu le réseau qu'il a crée. Qui reste enfermé dans sa bulle.

Et le pire est peut-être que la solitude de ce jeune homme est devenu la solitude de ceux qui vivent à travers leurs écrans. Tout passe par là. "facebook moi" et une rencontre se crée. Puis une autre. Jusqu'à avoir un nombre d'"amis" inconsidérable.

Se croiser par hasard puis ne plus rien n'avoir à se dire puisqu'on a rédigé les différentes étapes de sa journée sur un site que toutes nos "relations" a lu.
Aller à une fête non plus dans le but de profiter d'un instant présent, de s'amuser, mais de paraître, de faire un maximum de photos pour que tout le monde puisse voir que "ça a été la fête de l'année".
Tout doit passer par le paraître. Tout doit être su. L'intimité devient fragile. Totu est écrit, tout est public.
"Quand tu écris quelque chose sur le net, tu ne l'écris pas au crayon à papier, tu l'écris à l'encre".
Peut être que le noeud est ici. Se laisser embarquer par un effet de masse, commenter, surenchérir. Les "j'aime/ Je n'aime pas". Tout le monde doit avoir une opinion sur tout et sur tout le monde. On écrit quelque fois en se laissant emporter. Et de là, on ne peut plus effacer.

Alors tout devient fragile, jusqu'aux liens qu'on avait crée et qui disparaîssent. "j'étais ton seul ami" dit l'un à l'autre. Et on comprend que le réseau fragilise l'amitié plus qu'il ne la crée.

Crée avec le recul. Avec ce que facebook est devenu. Oui, peut-être. Très romancé, très hollywoodien, très tragique. Certainement. Mais les questions essentielles sont posées. Ou plutôt, les points essentiels sont abordés. Voilà, tout est montré. Et la façon dont ce jeune homme crée facebook , comme pour une vengene personnelle montre bien ce que le site est devenu. Un lieu où l'on peut se haïr, s'aimer. Un mur où tout peut-être gravé. Un leiu accessible à tous.

Un site où nous ne sommes plus. Un site qui nous fait.

Kanaillou

mardi 8 décembre 2009

CRUAL INTENTIONS, Roger Kumble, 1999



Si je vous dis "Les Liaisons Dangereuses"...Crual Intentions ( "sexe intentions" en français) n'est rien d'autre qu'une version du XXIème siècles des Liaisons dangereuses.

On retrouve chacun des personnages avec les noms qui reviennent. Puis l'intrigue principale du film de Frears (plus que du roman). J'ai savouré. Un peu hollywoodien sur les bords parfois, je me suis quand même laissé emporté par les manipulations, les sentiments qui s'avèrent être plus que des masques...

Puis, des personnages auxquels on s'attache et qu'on ne se lasse pas de regarder (quel beau Valmont moderne... )

Bref. Trop bien.

Kanaillou

LES INFILTRES, Martin Scorcese, 2006


Un infiltré de la mafia chez la police d'Etat. Un infiltré de la police d'Etat dans la mafia. Leurs vies qui se croisent. Tous deux travaillent sur la même affaire et chacun dans un but différent.
Un montage génial.
Des acteurs qui valent le détour.
Un film qui n'est pas pathétique, qui ne vire pas au drame hollywoodien...
Vraiment bien!
Kanaillou

FAME,David De Silva, 1980




Beaucoup plus trash que la version moderne.

Beaucoup mieux aussi.

De minuit à deux heure et demi du matin avec C, samedi.

Se lever pour danser sur the rocky horror picture show...

Dormir jusqu'à midi...

Que du bonheur!

mardi 24 novembre 2009

OK. Catastrophe... Je n'ai pas publié depuis le 2 juillet...Et j'avais dit un film par semaine!
Bon, les films qui m'ont plu, marqués, depuis tout ce temps...

HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG MELE, David Yates (2009)

Bon, je ne suis pas objective, et je le sais. Il est vrai que cette adaptation est très légère par rapport au roman. L'accent est mis sur les histoires d'ados des personnages et l'intrigue principale du livre passe un peu (beaucoup) à la trappe.
MAis je suis fan, qu'est-ce que j'y peux?
Alors j'ai quand même trop aimé. Puis, vu une fois avec A. et S., petite soirée entre nous, c'était génial. Puis una autre fois avec les couzs et ma tante. Forcément, c'était bien.
Enfin, quand même vu deux fois au ciné.
Voilà quoi.


LA HAUT, Pete Docter, Bob Peterson (2009)
grifoné dans un carnet, à la sortie du cinéma...

Waouh.

Un petit garçon rencontre une petite fille. Ils rêvent tous deux d'aventures. Ils vivent l'aventure d'une vie ensemble.
CArl et Evie se marient et rêvent toute leurs vies de se rendre, ensemble, aux chutes du Paradis, un serment vroix de bras croix de fer de leur enfance. Puis la vie, leur vie, se construit, elle passe. Elvie meure.
A 84 ans, Carl vit seul avec sa tristesse et sa nostalgie.
Un petit garçon, jeune scoot, frappe à sa porte.
Carl est cndamné à aller en maison de retraite. Il décide de s'en aller.
Il gonfle des milions de ballons et s'envole avec sa maison vers les chutes du Paradis.
Le petit scoot était à sa porte. Il se retrouve embarqué dans l'aventure.
Ce vieux monsieur et ce petit garçon doivent apprendre à se connaître, à vivre ensemble.
Une aventure, qui, au delà d'être une aventure dans la jungle ou dans la montagne, dans un pays inconnu, à la recherhce des chutes du Paradis, s'avère être une véritable aventure de vie.
Avec un chien qui parle et un oiseau comme compagnie, Carl et ce petit scoot vont apprendre les joies et les dangers de l'amitié.

Wahou.

Je m'attendais à ce que ce soit bien. Mais là, j'ai été bluffée. Emouvant, drôle. En sortant de la salle, j'avais envie de vivre, tout simplement.
Chaque vie est une aventure, même si elle n'est pas ce que l'on s'imaginait, enfant.

En sortant du cinéma, j'étais dans une bulle. Une leçon de vie, tout simplement. Et ça fait du bien.


CHICAGO, Rob Marshall ( 2002)

Chicago, les années 20. Roxie Hart tue son amant qui lui a menti. Elle se retrouve en prison, dans la même prison que Velma Kelly, une star de cabaret. Le rêve de Roxie,^devenir une star. Elle s'imagine sa vie comme une comédie musicale. Alors, le film, c'est son imagination mise en parallèle avec la vie telle qu'elle est.

Une comédie musicale. Regardé de nouveau un après midi avec Papa. Je rêve devant le "Cell block Tango". Je chante "And all that jazz...", je me laisse porter par l'histoire, je souris, je suis absorbée par les chorégraphies. Je n'ai qu'une envie après l'avoir vu... Le revoir!

PS: le Prochain Rob Marshall c'est Nine! Et ça s'annonce plutôt génialement!


MY FAIR LADY, George Cukor (1964)

Une jeune femme pauvre, est recueillie par un linguiste. L'objectif de celui-ci: faire de cette pauvre fille une véritable Lady. Pour cela, il faut tout changer chez elle: Son accent, un accent de la rue, son comportement, ses manières, sa tenue, ses vêtements...Bref. Un pari risqué.

Aprèm détressage. Pour enlever des rajouts, c'est long!
Je ris, el film m'amuse. Ce que j'ai préféré, les entraînements intensifs de prononciation: les "AAAAAAAAAAAAAAAAAA" qui n'en finissent pas. Les cris réfléxes...
Puis, une comédie musicale... Alors bon...

CA TOURNE A MANHATTAN, Tom Dicelli (1994)

Un réalisateur tourne avec une équipe un peu bancale.
D'un rêve d'un personnage à l'autre, la réalisation d'un film se construit, se reconstruit, se déconstruit. Des histoires sont rêvées, des liens crées, noués, dénoués.

C'est drôle. L'on finit par se demander comment ce film va être tourné...
Vraiment chouette!

FAME, Kevin Tancharoen (2009)

Version 2009 allégée. Pas vu les film des années 80 mais on m'avait prévenu.
Très "politiquement correct", on suit la vie de ces ados dans leur école de musique, danse, théâtre...
Bon, très hollywoodien, sans énormes surprises...Mais un bon moment!
Puis, envie de danser et de chanter quand je sors du ciné, ça fait toujours du bien.

LES LIAISONS DANGEREUSES, Stephen Frears, 1989

Celui-ci, il est au programme du bac de litté, à étudier avec l'oeuvre. Alors on l'a étudié.
Trop génial!
On retrouve Valmont, Merteuil, Cécile, Danceny...
Et puis, c'est drôle, c'est machiavélique...
Bon, il est sûr que le roman est quinze fois mieux... Mais quand même! J'adore.
Complètment des Laisons Dangereuses.
"It's beyond my control" ;)

LA GRAINE ET LE MULET, Abdellatif Kechiche (2007)

Dans le sud de la France, on suit la vie d'un homme immigré, qui est liscencié alors qu'il approche de la retraite. Sa famille (nombreuse), sa nouvelle compagne et sa fille. Ses projets.
Les histoires des uns et des autres. Et lui, qui les observe et qui vit ses propres histoires.

Un beau film.

DONNIE DARKO, Richard Kelly, (2001)

Un adolescent perturbé et somnanbule rêve d'un lapin géant qui lui prédit la fin du monde alors qu'un avion s'écrase sur sa maison.
Avec ses rêves qui empiètent de plus en plus sur la réalité, sa vie devient compliqué. Il est obsédé par ce lapin. Il est obsédé par la fin du monde. Mais il a sa vie à mener.
Le fantastique s'impose. Le film bascule en même tems que ce jeune homme qui finit par remonter le temps et choisit de mourir.

Un film absolument baré mais plutôt pas mal. Une mise en scène éclatée. Mais au bout du compte, on se laisse captiver.

HAROLD ET MAUD, Hal Ashby (1971)

Harold est un ado perturbé. Il est obsédé par la mort et n'a qu'une envie, attirer l'attention de sa mère. Il rencontre Maud à un enterrement. Maud est une vieille femme, qui n'a qu'un mot à la bouche: Vivre. Alors elle ne respecte pas les règles, els conventions, elle s'essaie à toutes sortes d'experiences et d'aventures.
Ils tombent amoureux.
C'est leur histoire. Leur bout de chemin fait ensemble.
Et c'est beau.

Envie de vivre, de profiter de chaque moment, instant. un film qui fait du bien. J'ai déjà envie de le revoir. Sans compter que la B.O est de Cat Stevens et une humur so British... J'adore!
Film culte. Absolument génial!

Bon, j'en ai forcément oublié, mais voilà, c'est qu'il s'en est passé du temps depuis le 2 juillet!

Kanaillou